Au stade métastatique, les options thérapeutiques sont palliatives. La connaissance précise du ratio bénéfice-risque de chaque modalité thérapeutique reste la base de la prescription en l’absence d’étude randomisée comparative. Le délai d’action et l’efficacité attendue de chaque option thérapeutique sur le contrôle glycémique doivent également être pris en compte mais restent imprécis. L’individualisation des facteurs prédictifs Lonafarnib manufacturer et des marqueurs de substitution de réponse est encore préliminaire. Il doit être mis en place dès la première consultation pour viser la rémission symptomatique complète.
Au moindre doute sur la persistance d’événements hypoglycémiques, de courtes hospitalisations seront proposées dont l’objectif sera de s’assurer de la stricte normalisation glycémique. En l’absence de garantie sur le contrôle glycémique à long terme des thérapies médicales à visée symptomatique pure, une réduction tumorale sera systématiquement discutée. La prise en charge
symptomatique comprend des mesures générales et des traitements anti-sécrétoires. Elles comportent : • des mesures diététiques comprenant une alimentation fractionnée, enrichie en sucres lents, des conseils de « resucrage » en sucres rapides et lents en cas de malaise ; L’interdiction de conduire est à discuter. Le traitement symptomatique fait appel au diazoxide en première ligne, souvent prescrit à la posologie de 50 à 1500 mg par jour. Ce médicament contrôle la sécrétion d’insuline via l’ouverture des canaux potassique
[45]. Son action, rapide mais inconstante, est see more observée dans 50 % des cas d’insulinome. Son efficacité dans l’insulinome malin est mal connue. Cependant, la normalisation glycémique durant plusieurs années voire l’apparition de diabète a été observée chez des patients avec un insulinome métastatique. Des effets indésirables sont constatés chez la moitié des patients : palpitations, nausées, anorexie, hirsutisme, et rétention hydrosodée. Cette dernière peut s’améliorer sous diurétique thiazidique qui potentialise en outre le rôle hyperglycémiant du diazoxide [46] and [47]. Une titration progressive est recommandée en débutant par de faibles whatever doses car le délai d’action peut être court. En cas d’inefficacité, l’arrêt est recommandé en l’absence de preuve du bénéfice de son association aux autres thérapeutiques, d’autant que certains auteurs suggèrent une inhibition de l’effet hyperglycémiant du diazoxide par les analogues de la somatostatine. Ils constituent une alternative au diazoxide en seconde ligne du contrôle symptomatique du fait de leur bonne tolérance et de leur action rapide. Le rationnel de leur utilisation est basé sur l’expression des récepteurs SST2 et SST5 par ces tumeurs, dont l’inhibition entraîne une diminution de la sécrétion d’insuline.